Objet Hybride

Auteur : ROMAN3D,

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Un objet hybride, ça vous parle ? Découvrez un projet qui suscite le questionnement : un objet 3D innovant avec un côté rétro captivant.

Création d’un Objet Hybride : Fusion Innovante de Design et Praticité

Un objet hybride, ça vous parle ? Découvrez un projet qui suscite le questionnement : un objet 3D innovant avec un côté rétro captivant.

Projet réalisé dans le cadre de l’ESRA (Rennes, Bretagne)

Pourquoi ce nom ?

Dans le cadre de nos cours, ce projet était un module demandé qui comprenait plusieurs étapes*. L’intitulé était : réalisation d’un objet hybride. Et non ! Ce n’est pas un ovni (objet volant non identifié). Un objet hybride est un objet composé de plusieurs éléments de différentes natures. Cet objet pouvait alors être utile ou employé comme objet décoratif.

* Si vous souhaitez avoir une petite piqure de rappel de ces différentes étapes, n’hésitez pas à aller sur notre autre projet : SOURIS 3D.

Pourquoi cette forme ?

La forme de l’objet hybride sélectionné a été rigoureusement pensée en amont. Le meuble était un bon choix pour créer cet objet hybride dans une démarche de praticité et de design.

Depuis des années, les artisans s’acharnent à créer des meubles audacieux, luxueux et design. Après diverses recherches d’inspiration sur internet, l’idée de créer un meuble avec plusieurs dossiers de chaise était plutôt accrocheur, néanmoins, ce n’est pas celle qui a retenu l’attention.

Cette idée a évolué et s’est alors transformée progressivement vers l’alliance d’un canapé et d’une commode. Le résultat final peut paraître assez cheap, mais il ne serait pas étonnant de voir ce type d’objet apparaître dans un hôtel luxueux. N’est-il pas ?

Qu’en est-il de sa conception ?

La création de ce projet a pu débuter après l’étape de croquis de recherches. L’usage de la suite Adobe (Photoshop & After Effect), du logiciel ZBrush (Pixologic) et du logiciel de modélisation & d’animation 3D, Maya (Autodesk) était recommandé pour obtenir ce résultat final.

Chaque élément devait être désigné méticuleusement, afin que chaque pièce puisse s’emboiter et être placée à sa juste position, comme s’il s’agissait d’un meuble IKEA. Le choix et la création des matériaux étaient très importants. Il fallait que ce meuble se différencie de ses concurrents, afin de pouvoir attirer l’attention. Ses décorations devaient être élaborées, afin de casser tout effet cheap. L’usage du logiciel ZBrush était bienvenu ; il a permis de façonner admirablement les moulures.

Pour le revêtement du coussin, ainsi que pour celui de la partie haute du meuble, le velours rembourré était le plus adapté. Il permet de s’asseoir dessus et de s’accouder sans ressentir la moindre gêne, tout en se rapprochant des meubles du 18 ème. Le pourtour du rembourrage en velours a été agrémenté de clous avec bouts arrondis en or.

Notre mère, Brigitte Heurtault de Lammerville a d’ailleurs été une grande source d’inspiration, car elle participait à des cours de restauration de fauteuils anciens. L’un de nos oncles, Emmanuel Heurtault de Lammerville, nous a lui aussi beaucoup appris, de par sa passion des meubles anciens. Un grand merci à eux pour leurs influence durant la réalisation de ce projet.

Le bois composant l’ensemble du meuble a été créé sur la base du bois laqué. Il devait donner l’impression d’être ciré et neuf. L’ajout subtil de marbre sur tout le long des pieds avant augmente d’autant cette idée de luxe.

Aucun problème ?

Hélas, dans le cadre de la création d’une scène de studio en 3D, de nombreux éléments affectent le temps de rendu ; Il était alors de plus de 15 minutes par image, ce qui bloquait pour réaliser un turn over (tourner autour) dans le but de rendre une vidéo animée de ce projet.

Heureusement, différentes techniques poussées nous ont été enseignées en cours par des professeurs compétents. Elles permettent ainsi de réduire drastiquement ce temps de calcul à 34 secondes. Ce temps de rendu est très important, car c’est de là que dépend la suite d’une production.

Au final ?

Il faut savoir que pour un film, l’illusion de mouvement se crée grâce au défilement de nombreuses images. En Europe, nous employons un format appelé PAL, qui est cadencé à 25 images par seconde. Cela signifie qu’il vous faut 25 images pour créer une seconde de vidéo et donc 1500 images pour en réaliser 1 minute. Vous multipliez ainsi ce nombre par le temps de calcul que requiert votre équipement pour créer une seule image et vous connaissez approximativement. Le temps que vous prendra un rendu complet.

Si vous voulez rentrer plus dans le détail, sachez qu’ une seule image de film d’animation est souvent composée de plusieurs images de rendu, appelées passes de rendu. Ces différentes passes peuvent être par exemple : la luminescence, le reflet, la transfluence, … Elles sont ensuite mise les unes par-dessus les autres, en tant que calques et modifiées dans un logiciel de montage vidéo.

La réalisation de ce module était très instructive : il alliait créativité, technique et design. Il inspire et permet de se dépasser pour le réaliser.

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