Baby Shark 3D

Auteur : ROMAN3D,

Baby Shark 3D : de l'idée à l'animation, explorez le processus créatif derrière la vidéo 3D de Baby Shark et ses secrets de fabrication.

Découvrez les coulisses de la création de “Baby Shark” en 3D

Baby Shark en 3D : de l’idée à la réalisation ! – Plongez dans l’univers fascinant de Baby Shark et découvrez le processus créatif derrière cette vidéo 3D.

Processus de création

Réalisation 3D : plongée dans les coulisses d’une création

Un projet palpitant

La création de cette vidéo a pris une vingtaine de jours. Le timing était plutôt serré. Une fois l’idée trouvée et le storyboard réalisé, le processus a pu être lancé.

Le logiciel 3D utilisé pour cette vidéo a été Blender. Ce choix s’est porté sur ce logiciel pour son coût, mais aussi pour ses mises à jour régulières qui en font aujourd’hui un excellent outil 3D et une alternative de choix aux logiciels payants.

Certains éléments ont été achetés sur des banques 3D afin de gagner du temps en conception. Cependant, ce gain de temps a été moindre, car il a fallu corriger le maillage de chacun de ces éléments pour les passer de mesh triangle vers du mesh quad et corriger ensuite la géométrie des modèles. C’est l’un des défauts majeurs des banques 3D actuelles : devoir retravailler tout le maillage par la suite.

Le masque de plongée a été sculpté sur ZBrush (Maxon), qui reste un logiciel de choix lorsqu’il s’agit de travailler ou de retravailler du sculpt 3D.

 

Texture & Lighting / Rendering

Les textures ont été créées sur Substance Painter (Adobe). Ce logiciel est un véritable atout lorsqu’il s’agit de travailler des textures. C’est ainsi que les textures de la combinaison de plongée, du masque de plongée, du poisson et des autres éléments ont été créées.

Le rendu a été réalisé avec Cycles (Blender). Les paramètres de rendu, d’éclairage et de caustiques (oui, il s’agit de vrais caustiques !) ont été définis avant l’application des textures. Cela permettait de travailler les matériaux de manière optimale en fonction de la scène.

L’objectif était de ne pas dépasser 3 minutes de temps de rendu par image, tout en conservant une bonne qualité d’image. Malgré les effets et le SSS (Subsurface Scattering), le paramétrage a permis d’obtenir un temps de rendu de 2,30 minutes par image, ce qui était excellent.

Le Rig & L’animation 

QUAND LA VIDÉO PREND VIE

Lorsque la vidéo prend vie, c’est le fruit d’un travail minutieux où chaque étape est cruciale. Parmi les plus importantes, le rig et l’animation 3D se distinguent par leur technicité et leur importance dans le rendu final.

Donner vie à l’animation : un ballet entre rig et animation 3D

Le rig est l’étape cruciale qui permet de donner vie au personnage en lui conférant une structure interne et la capacité de bouger.

 

Le squelette numérique du personnage et du poisson

Pour le personnage principal, un “rig facial manuel” a été réalisé pour les yeux, zone très expressive, tandis que des “blendshapes” ont été employés pour la bouche et les paupières, moins expressives.

  • Le rig facial manuel offre un contrôle précis sur chaque muscle du visage, permettant des expressions réalistes et uniques. Il est idéal pour les personnages qui expriment une large gamme d’émotions, mais il est complexe et fastidieux à mettre en place.
  • Les blendshapes sont des animations faciales prédéfinies. Ils sont plus simples et rapides à utiliser que le rig facial manuel, mais moins précis et expressifs. Ils sont parfaits pour les animations standardisées et moins coûteux.

Le corps du personnage a été créé en utilisant l’autorig, un outil automatisé qui permet de gagner du temps et d’optimiser le processus de création. Cette technique est particulièrement utile pour les parties moins complexes du personnage.

Le poisson a été entièrement réalisé avec un rig manuel sur Blender. Cette approche offre un contrôle précis sur chaque mouvement et garantit une animation fluide et naturelle.

Le compositing & Mixage audio

Le compositing : la touche finale qui sublime votre vidéo

Le compositing est l’étape finale de la production vidéo. C’est là que tous les éléments, filmés, animés, effets spéciaux et son, sont assemblés pour créer l’image finale.

Pour ce projet, deux logiciels ont été utilisés :

  • After Effects (Adobe) : pour la plupart des opérations de compositing.
  • Nuke X (The Foundry) : pour la passe de Vector Blur, permettant un flou de mouvement réaliste.

Le nuage de fumée a été intégré à partir d’une banque vidéo pour gagner du temps. L’éclairage du flash a été réalisé sur le rendu 3D et amélioré en compositing.

Le mixage audio a été réalisé sur Audition (Adobe) avec des sons provenant d’une banque audio. La surprise : obtenir les droits de “Baby Shark” pour les réseaux sociaux !

La composition finale des images et du son a été préparée dans Premiere Pro (Adobe) pour l’export final.

En résumé :

  • Compositing : assemblage de tous les éléments vidéo.
  • After Effects : outil principal de compositing.
  • Nuke X : meilleur pour le flou de mouvement.
  • Nuage de fumée : banque vidéo.
  • Eclairage du flash : rendu 3D + compositing.
  • Mixage audio : Audition + banque audio.
  • Musique : “Baby Shark” avec les droits acquis.
  • Composition finale : Premiere Pro.

Ce processus minutieux donne vie à la vidéo et lui donne son aspect final.

Conclusion

Un projet 3D palpitant : les coulisses d’une création

 

Loin des paillettes du rendu final, la création d’une vidéo 3D est un véritable marathon, où rigueur et patience se taillent la part du lion. Un défi que nous avons relevé avec enthousiasme, non sans quelques sueurs froides face aux caprices de Blender !

Car oui, les logiciels 3D ne sont pas exempts de bugs, et Blender n’est pas une exception. Crashs intempestifs, erreurs mystérieuses… autant d’obstacles qui ponctuent le parcours du réalisateur 3D, mais sans pour autant se laisser  décourager ! Chaque bug vaincu est une victoire, chaque challenge relevé un pas de plus vers l’aboutissement de notre projet.

C’est dans cette confrontation avec les aléas du logiciel que réside une part de l’excitation du travail en 3D. Un combat acharné où la persévérance et l’ingéniosité sont les clés du succès. Et quelle satisfaction de voir enfin notre vision prendre vie, après des heures de travail acharné !

Alors, la prochaine fois que vous admirerez une vidéo 3D, souvenez-vous du travail invisible qui se cache derrière chaque image. Un travail de passionnés qui n’hésitent pas à se frotter aux bugs et aux défis pour donner vie aux rêves les plus fous.

N’hésitez pas à nous poser des questions sur les coulisses de ce projet palpitant !

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